El arte sobre la liberación en Haití

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À partir de 5 h de l’après­midi, dans les hauteurs de Pétion­Ville, Ayiti Coles et Grégory Vorbe, le maître de l’instrument à vent joué par les aborigènes d’Australie, le didgeridoo, vont faire vibrer des couleurs sonores dans la villa où huit artistes feront l’honneur à cet art très prisé aujourd’hui.

Les pratiques esthétiques de ces artistes qui valorisent des modes d’approche sociologique différents sont exposées dans cet espace où sont soulignées dans les œuvres les transgressions des codes de l’art qui ont constitué des frontières longtemps surveillées par des maîtres. Pour Xavier Dalencour, l’un des représentants du Kolectif 509, « les transgressions sont autant liées à l’aspect artistique qu’au questionnement de nos rapports à la différence à l’autre.

Il est ainsi question de nos rapports à la différence à l’autre qui n’est pas comme nous. De ce fait, cette exposition questionne notre capacité à nous libérer de nos propres entraves du regard de l’autre ». À l’exposition, une pléiade d’artistes pour vous donner tout le saoul de la soirée. Musique, peinture, sculpture, installation, photographie vont se conjuguer avec ces artistes : Sébastien Denis, Josué Azor, Maksaens Denis, Pascale Monnin, Ange Bonello, Sébastien Jean, Mafalda Mondestin et Grégory Vorbe.

Huit artistes pour une LIBER8TION. Ce vendredi, promet Dalencour, Villa Kalewès sera au top pour accueillir les visiteurs. À l’exposition de Villa Kalewès, vous vous questionnerez sur votre capacité à vous libérer de vos propres entraves et du regard de la société jusqu’au 25 juin 2016.

Publicado en Le Nouvelliste
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